Critique de livre - Anéantir, Michel Houellebecq

April 30, 2023, 10:06 p.m. | (370 words)

                    

J'écris une critique du roman Anéantir, écrit par Michel Houellebecq. Je l’ai lu pendant environ six mois, avec une grande pause de 3 mois entre le premier 75% et le fin. C’est le deuxième roman de Houellebecq que j’ai lu, l’autre est Platforme, qui m’a beaucoup plu en dépit d'être assez déprimant parfois. Il y a de l’espoir dans le roman. Je me souviens d’une émission que j'écoutais au sujet de deux livres français qui sortaient à peu près en même temps, Anéantir, et un autre roman qui s'appelle “Une Sortie Honorable”, dont j’ai l’intention de lire prochainement. L'émission juxtaposent le ton des deux livres, le roman de Houellebecq étant sombre et morose, tandis que celui d' Eric Vuillard est, selon l'émission, porteur d’un ton beaucoup plus positif. Je verrai. Mais malgré le mort et le desperation qui sont omniprésents dans le roman, le sentiment que la France et les français manquent un sens dans leur vie, qu’ils vivent avec des valeurs qui ont plus aucun sense, on trouve des moment ou le personnage principal du Roman, ‘Paul’, trouve le désir de continuer de vivre. C’est normalement sexuel. On dirait que chez Houellebecq le sexe et l’amour sont la seul raison de vivre. Les debats politiques, raciales, et religieuses sont traités, mais a la fin de la journee c’est sexe chez Houellebecq. On oublie ces bêtises vite faites. C’est frustrant de voir Paul incapable de trouver des convictions, des verites intellectuels philosophiques ou religiueses avec les tragedies qui l’entourent. Sa sœur Cecile et son mari Hervé, ont notamment trouvé ces convictions, et Paul les admire d’une certaine manière, et s’entendent bien avec eux. Son autre frère Aurélien, il ne s’entend pas très bien avec, mais a la fin du roman on voit qu' ils ont plus en commun les uns les autres qu’ils pensaient. C’est comme le destin! A fur et mesure que la mort approche, Houellebecq nous montre que nos comportements familiaux sont de plus en plus similaires. Cécile se fâche beaucoup avec Paul à la fin du roman, et ça montre que Houellebecq place Cécile et Hervé fermement dans le monde des vivants. Prudence, sa femme, reste fidele. Comme américain, peut-être que je suis puritanique a cet égard.

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